massi super fans
Nombre de messages : 561 Age : 48 Localisation : MARSEILLE Loisirs : vaste Réputation : 0 Date d'inscription : 30/01/2008
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| Sujet: Re: Eric Gerets se «régale» Sam 8 Mar 2008 - 20:20 | |
| Eric Gerets prend son piedPublié le samedi 8 mars 2008 à 05H44 L'entraîneur belge le reconnaît : son équipe l'étonne et le contexte marseillais est très agréable "Viens par là que je t'embrasse" : Éric Gerets empoigne avec fougue Mamadou Niang, auteur du deuxième but olympien, jeudi. Il existe une véritable complicité entre l'entraîneur et les joueurs. Un contexte qui plaît au Belge. © Bruno Souillard Éric Gerets est certainement la plus belle histoire belge de l'année à Marseille. Cet homme a son charme, une faconde particulière pour séduire, parfois avec des actes, souvent avec des mots distillés ci et là au gré de ses humeurs. Il bannit l'injustice et est capable de blaguer à toute heure, quand la situation nécessite une petite entorse à sa rigueur professionnelle.
Un exemple? En ce soir de victoire contre le PSG, Pape Diouf discute avec deux journalistes près du parking des joueurs. La sacoche sous le bras, Gerets passe dans le dos du président olympien. Arrivé à sa hauteur, il ne peut se retenir: "C'est la première fois dans toute ma carrière que je vois un président discuter plus que les joueurs après un match. Pour moi, c'est du jamais vu. J'ai l'impression qu'il a plus couru qu'eux." Gerets ne tourne pas la tête, mais, de profil, on devine un large sourire en coin, difficilement masqué par une barbe naissante. Sûr de son effet, on l'entend soudain éclater de rire.
Gerets est ainsi. Taquin à ses heures, franc du collier, capable de s'excuser publiquement auprès d'un joueur voire même d'un journaliste, s'il juge après quelques heures que le ton de sa réponse n'était pas approprié. On le savait perfectionniste, on le découvre paternaliste. Un protecteur à l'ancienne, une sorte de patron sombre de prime abord, mais mesuré, parlant non pas pour la beauté de s'écouter mais parce que la situation l'exige. Un papa, en somme, sermonnant ses enfants lorsque ceux-ci ont négligé leurs devoirs.
Gerets est capable de rester des heures les bras croisés sur le bord de la touche avant de se laisser transporter dans des émotions communicatives. Il aime ses joueurs au point de les appeler "mes petits", nouvelle expression lâchée hier matin, à La Commanderie. Et ses "petits" le lui rendent bien. Plusieurs images parlent. Cissé vient lui taper dans les mains, comme le font deux vieux potes après une bonne blague à un gardien russe. Nasri s'approche et, pour récompense d'une passe décisive, est enlacé par le "pater". Niang se jette dans les bras de son entraîneur, ivre de bonheur.
Bonheur est le mot approprié à l'aventure que vit aujourd'hui le technicien belge. "Jeudi, après le match, je suis rentré chez moi. Je voulais prendre un livre et me coucher. Mais je suis passé près du frigo, j'ai pris une bière et j'ai allumé la télé. La rediffusion sur OMTV avait déjà débuté. Je n'ai pas résisté. J'ai revu cette rencontre car mon équipe m'étonne." Gerets ne raconte pas s'il a sauté du canapé en revoyant la construction des trois buts inscrits au Zénith. Mais en observant l'évolution de ses ouailles, il prend son pied: "Il suffit de rentrer dans mon bureau pour voir comment les gars sont motivés. Ils sont très critiques les uns envers les autres et grondent lorsque l'un d'eux n'a pas fait son job en lui rappelant qu'ils ont besoin de lui."
Des engueulades? Plutôt des discussions constructives. L'OM est-il fait pour lui? "Je trouve une ambiance où je me régale. Tous les matins, quand je me lève, j'ai hâte d'arriver à La Commanderie, d'être avec tous les gens qui travaillent pour l'OM. J'espère que cela durera le plus longtemps possible." Gerets ne connaît pas la durée de son aventure marseillaise. Le Lion de Rekem l'a déjà avoué: il a envie de rugir une dernière fois à l'étranger avant de tourner la page et de songer à sa retraite. À La Commanderie, beaucoup prient pour que ce soit le plus tard possible. | |
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