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 Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08

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Anneso
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MessageSujet: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyDim 17 Fév 2008 - 18:22

«DEUX IDENTITES S’AFFRONTENT»

LORIK CANA, le capitaine marseillais, a disputé dix OM-PSG, cinq dans chaque camp. Il décrypte cet éternel classique.

« LES OM-PSG ont-ils toujours le même attrait, vous qui en avez disputé dix ?
Oui tout à fait, même si, sur le plan purement sportif, cela n’a pas toujours été une rencontre au sommet. Quand c’est le cas, c’est encore plus extraordinaire, sinon, c’est tout de même LA rencontre, celle qui suscite le plus de
passion et je pense que cela ne s’arrêtera jamais.

Qu’est-ce qui rend ce match si différent ?
Il dépasse le football, il relève de la ferveur populaire plus que d’une réelle rivalité sportive. Sur le terrain, nous, les joueurs, sommes assez complices. Souvent, nous avons même des amis dans l’autre camp. Mais lors des OMPSG, on se rend compte qu’en plus deux identités s’affrontent. Nous devenons alors les champions de ces
identités, chargés de faire le maximum pour que l’une ou l’autre gagne.

Est-ce ce que vous ressentez ?
J’ai eu la chance de connaître les deux clubs et je me suis senti investi dans les deux camps. À Paris, de par mon histoire avec le club, mon arrivée là-bas, mes premiers pas en Ligue 1. Puis à l’OM, ensuite, c’était mon équipe fétiche quand je vivais en Suisse. Les deux contextes sont fantastiques mais la ferveur marseillaise est quelque chose d’exceptionnel en France. Il n’y a pas d’équivalent dans l’Hexagone.

On a l’impression qu’à Paris les gens, dans la rue, ne se préoccupent pas autant que les Marseillais de cette rencontre ?
Détrompez-vous ! Bien sûr que les gens à Paris parlent de ce match. Et longtemps à l’avance en plus. Tout comme à Marseille, au camp d’entraînement mais aussi en ville. Certainement, à Paris, on se fond plus dans la masse et on reste parfois anonyme. Mais il existe une très grosse pression pour gagner ce match. Pas comme à Marseille, mais plus qu’on ne l’imagine…

Est-ce que la préparation du match en était bouleversée ?
Dans la préparation proprement dite, pas grand-chose ne changeait mais dans l’approche, même si le discours n’était pas foncièrement différent, on prenait conscience de l’enjeu et de son importance au fur et à mesure. C’était dans l’air…

L’ambiance était plus électrique ?
Pas électrique mais plus excitante. On a envie de jouer ce genre de match.

Vous souvenez-vous de votre premier PSG-OM ?
C’était avec Luis Fernandez, en 2002, mais je n’ai pas joué... Après j’ai joué avec Vahid (4 rencontres, entre novembre 2003 et novembre 2004, 4 victoires). Ça me fait drôle de parler de lui. (Rires.)

Qu’est-ce qu’il racontait dans sa causerie ce jour-là ?
Il n’attachait pas trop d’importance au fait que ce soit Marseille mais insistait sur la dimension du match. Il disait que ce genre de rencontres, il fallait les remporter, pour la confiance et la dynamique que cela donnait à la saison. Il parlait de Marseille comme d’un grand club.

Racontez-nous une anecdote quand vous jouiez à Paris ?
Déjà, j’ai pratiquement gagné toutes les rencontres qui nous opposaient à l’OM (quatre victoires et un nul). On avait pris un ascendant psychologique réel. Ces victoires nous offraient une grande crédibilité, au sein du club et parmi les supporters. Dans une saison, c’est appréciable. Par exemple, on en a gagné une alors que nous étions réduits à dix au Parc (2-1, le 7 novembre 2004), et c’était un moment fort.

Est-ce qu’une victoire contre l’OM peut sauver une saison ou, au moins, la faire basculer dans une spirale positive ?
Sauver des saisons, non, cela n’a pas ce pouvoir. On ne prend que trois points en cas de victoire et c’est d’ailleurs tout le paradoxe, quand on voit l’engouement que cela suscite... Mais cela donne de la confiance, du crédit, si c’est une période où ça va mal. Cela peut aider à se donner un peu d’air, le temps de se retourner.

Et quand vous êtes arrivé à Marseille, qu’est-ce qui vous a frappé ?
Lamême chose, mais puissance 10. Je ne dis pas que la victoire est plus importante et que cela change tout mais comme tout le monde est identifié à son club, ça n’a pas la même saveur.

Vous avez dû être surpris par la causerie qu’a tenue José Anigo, qui se réclame justement de cette identité marseillaise, lors de votre premier PSG-OM, côté OM, le 16 octobre 2005 ?
Le coach, Jean Fernandez, avait fait sa mise en place comme d’habitude, d’un point de vue tactique, et effectivement José Anigo avait pris la parole pour nous expliquer, puisqu’il y avait pas mal de nouveaux à l’OM à cette époque-là, le caractère particulier de cette confrontation pour des Marseillais.

Comment avez-vous ressenti ce discours ?
Il ne m’a rien appris de nouveau. (Rires.) Il a rappelé la passion extraordinaire qui entoure le foot à Marseille, une identité de club, l’osmose qui règne. Les Marseillais, quels qu’ils soient, s’identifient à l’équipe, ils disent : « On a gagné, on a perdu. » C’est l’endroit en France où l’on vit son métier de footballeur, pas le plus sereinement possible, mais le plus fort possible, c’est presque une évidence.

Ce sont ces matches qui donnent le plus de sensations fortes ?
J’ai aussi vécu des émotions très puissantes avec des matches de Coupe d’Europe, des matches face à Lyon aussi.
D’autres rencontres sont aussi remarquables en fonction de l’adversaire et de l’enjeu sportif.

Comment avez-vous vécu ce match pour la première fois avec Marseille ?
C’était spécial. J’offre la victoire à Marseille (1-0) avec un but de la tête. J’ai pris ça comme un clin d’oeil du destin. Je l’ai ressenti vraiment fort.

Avez-vous été bien accueilli par le public ?
Je n’ai eu aucun problème avec les supporters parisiens. Je donnais le maximum pour mes couleurs, je n’ai jamais eu aucun souci. Et ça s’est bien passé, même à mon retour au Parc des Princes. Ils ne m’ont pas acclamé, le kop de Boulogne a un peu sifflé, mais j’étais tellement concentré sur mon travail et le résultat que je n’ai pas de mauvais souvenir.

Auriez-vous pu vous tromper de vestiaire en arrivant ?
Non. (Rires.) Mais j’y ai beaucoup penséavant… Je me suis préparé à ne pas le faire…

Certains joueurs ont été plutôt maltraités par les supporters parisiens et marseillais, comme Fiorèse, qui a aussi joué pour les deux équipes…
Ce n’est pas une chose acceptable, quand les joueurs sont sur le terrain, il faut les laisser s’exprimer, peu importe ce qu’on pense de leurs actes ou de ce qu’ils représentent. Quand on est dans et autour du stade, il faut respecter les joueurs et les gens.

On évoque toujours l’amour du maillot à Marseille. Est-ce que vous vous sentez marseillais ?
Oui. Même si j’ai eu une très forte histoire avec Paris. J’y ai grandi et je suis né au football à Paris. Je suis fortement lié à ce club et ces moments de ma vie ne disparaîtront jamais. Ça ne veut pas dire que je ne peux pas être marseillais pour autant.

C’est-à-dire ?
Ici, on peut vivre sa passion jusqu’au bout, les gens nous poussent pour qu’on soit sur le devant de la scène et qu’on se dépasse toujours plus. J’ai vécu une grande histoire avec Paris, mais ce qui m’a fait venir ici, c’est mon
rêve d’enfant. L’OM a bercé mon enfance, avec le Milan. Je me souviens des exploits de Papin et de Waddle. Marseille, c’était le club qui pouvait me faire grandir encore davantage. C’est un immense défi de venir ici et je ne
pense pas avoir vécu tout ce que j’ai à vivre avec Marseille.

Il semble que vous soyez un des seuls Parisiens à avoir été acceptés à Marseille…
J’ai toujours été sincère, c’est ce qui a permis aux gens d’accepter ce passage. Car les gens ne sont pas dupes et
voient toujours le mensonge. J’ai dit très clairement, en arrivant : “J’aime Paris, je viens de Paris, j’en suis fier mais j’ai signé à l’OM parce que ce club m’a fait rêver et j’ai envie de me défoncer pour celui-ci.” J’avais une connaissance et un attachement de supporter pour ce club mais je me suis encore plus pris au jeu, en vivant ici et en rencontrant les Marseillais au quotidien. Je n’ai jamais triché sur un terrain, ni à Paris ni à Marseille. C’est la clé. À partir de là, je ne vois pas pourquoi ce serait un échec.

Mais vous sentez-vous faire une carrière à l’OM comme Maldini au Milan ?
C’est possible, Les dirigeants m’en ont déjà parlé. Ils sentent que les supporters y sont plutôt favorables, moi je ne suis pas contre. Je suis lié par un contrat de longue durée et je ne compte pas partir dans l’immédiat, mais je veux voir dans quelles conditions le club évolue. J’ai envie de faire partie d’un projet mais d’un projet sérieux, ambitieux, basé sur la compétence et la construction. Et si je ne vois pas ça au bout d’un moment, je peux dire stop.

Et sentez-vous que l’OM se construit ?
Depuis deux ans, c’est vrai, l’OM suit un bon parcours. Si on ne fait pas un départ aussi catastrophique, il y a deux ans, on accroche la Ligue des champions – on ne la loupe que de deux points. L’année dernière, on se qualifie. Pourtant, à aucun moment, on n’a vécu une saison tranquille. On alterne sans arrêt belles phases et passes très difficiles, c’est usant. On peut perdre des matches, mais là on enchaîne des vagues. C’est un vrai objectif de se construire dans la régularité. Je pense que des choses se mettent en place depuis quelques mois. Je vais essayer de m’investir aussi là dedans.

Parce que vous êtes capitaine ?
Pas seulement. Ça fait longtemps que je suis ici et j’ai envie de m’engager. Pour moi, certains joueurs doivent prendre leurs responsabilités pour construire une équipe. On a notre mot à dire. Il faut avoir une politique basée
sur l’avenir, avec des joueurs formatés pour un club tel que l’OM, et construire dans la stabilité. Les caractéristiques
mentales du joueur sont plus importantes ici qu’ailleurs.

Vous qui avez le mental adapté, comment définiriez-vous le joueur qu’il faut à Marseille ?
Un joueur bien dans sa tête, ambitieux, généreux – c’est très important – et talentueux bien sûr. Sinon, il ne peut pas jouer ici.

Et à Paris ?
(Après réflexion…) Un peu les mêmes choses, il n’y a pas une grande différence. Il faut juste être un peu plus blindé à l’OM.

Comment analysez-vous les problèmes du PSG cette année ?
Sans stabilité et sans sérénité, c’est difficile de construire. Ils ont pourtant des moyens, ils ont eu des joueurs fantastiques, mais il y a eu trop de changements. Je ne suis plus du tout impliqué dans le club mais j’ai envie de voir Paris en haut du classement. C’est bien que le club de la capitale revienne sur le devant de la scène.

Est-ce que c’est plus difficile de jouer à Paris qu’à Marseille ?
C’est plus difficile àMarseille parce que tout nous ramène en permanence à notre profession. La pression est permanente. Il n’y a pas d’échappatoire, tout lemonde te parle foot et quand on vit une période comme en début
d’année, c’est extrêmement pénible, il n’y a aucun répit. J’ai essayé de rester serein pour mes coéquipiers, les nouveaux notamment, de ne pas montrer de failles, de rester positif. Mon père, qui a l’expérience du haut niveau (il a été international junior yougoslave puis professionnel à Montreux), m’a énormément parlé. Il m’a dit que je ne
pouvais pas me permettre de baisser les bras et de décevoir car les gens attendent beaucoup à Marseille.

Comment expliquez-vous cette éclosion depuis janvier et ce parcours chaotique ?
On n’était pas prêts pour entamer la saison qui se présentait. Avec les attentes qui pesaient sur nous. On n’avait pas d’ambitions plus lourdes que d’habitude, être dans les trois premiers c’est normal ici, mais on a mal démarré. On se voyait couler sans pouvoir redresser la barre.

Vous n’étiez pas prêts mentalement, physiquement ?
Nous avions bossé mais tactiquement, mentalement, dans la cohésion de l’équipe, on n’était pas prêts à entamer une saison comme celle-là.

C’est Éric Gerets qui a changé la donne ?
Il y a participé, c’est sûr, mais ce sont les joueurs qui jouent. Il a eu sa part là-dedans, une grande part même, mais on voit qu’il suffit de mettre l’équipe sur les bons rails pour qu’elle reparte.

Les joueurs avaient besoin d’être recadrés ?
C’est dommage. Quand tu joues à Marseille, tu dois être responsable.

Et depuis janvier, vous allez beaucoup mieux, pourquoi ?
C’est le fruit de ces mois de travail, de mise en place et de consolidation de nos bases. Ensuite, avec nos individualités remises sur les bons rails, il était évident qu’on allait revenir. Maintenant, il ne faut pas replonger.

Vous avez réellement peur de ça ?
Pas au même point qu’en début de saison, non, mais terminer 7e ou 8e, ce serait une énorme déception. On n’est
pas à l’abri. Parce qu’on a perdu beaucoup de points. Malgré nos très bonnes bases, nos quelques certitudes dans le jeu, j’espère qu’on n’a pas perdu trop de temps. On a élevé notre niveau de jeu en tant qu’équipe mais il reste forcément quelques doutes.

Le contexte a bien changé depuis le match aller ?
Les deux équipes n’allaient vraiment pas bien. Là on a fait un grand pas en avant, Paris aussi d’ailleurs. On se connaît mieux et on a gagné en cohésion. Ce match arrive à un moment clé du Championnat, cela peut conditionner notre fin de saison.
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyDim 17 Fév 2008 - 19:07

Un très jolie interview, il parle vraiment avec son coeur ! adore2
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyDim 17 Fév 2008 - 21:37

merci élo
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyDim 17 Fév 2008 - 21:41

merci pour l article !
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyMer 20 Fév 2008 - 14:09

Très sympa l'interview!! merci
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyMer 20 Fév 2008 - 20:59

de rien, de rien...
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MessageSujet: Re: Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08   Interview de Lorik dans L'Equipe du 17/02/08 EmptyDim 24 Fév 2008 - 18:39

merci ! sympa il réaffirme son désir de rester a l'om !!! esperons que les dirigeants l'entendent !!
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