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 Cana : "Il est temps de gagner un trophée"

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Anneso
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MessageSujet: Cana : "Il est temps de gagner un trophée"   Cana : "Il est temps de gagner un trophée" EmptyLun 4 Aoû 2008 - 11:14

Cana : "Il est temps de gagner un trophée" I3uml3eob5




Entretien avec le capitaine olympien, à cinq jours des trois coups de la Ligue 1
Dans les rangs olympiens depuis le mois d'août 2005, le capitaine albanais a disputé deux finales de coupe de France, en 2006, puis 2007. Mais l'OM a échoué à chaque reprise...
Arrivé à Marseille il y a trois ans, Lorik Cana est rapidement devenu un personnage majeur de l'OM. Capitaine (même s'il n'était pas titulaire samedi au coup d'envoi), il a très vite été adopté grâce à sa générosité dans l'effort.
Intelligent et posé en dehors du terrain, il s'efforce d'analyser ce qui peut permettre à l'OM de franchir ses premiers obstacles. Avec une volonté affirmée: ajouter une ligne au palmarès du club, et au sien.


- Lorik, est-ce que l'impatience continue de monter au moment d'aborder la ligne droite avant la reprise ?

Lorik Cana : "On se prépare depuis six semaines pour être présents dès le départ. C'est une phase cruciale et indispensable, mais ce qu'on aime, c'est la compétition. On vit pour ça, donc l'impatience est grande d'entrer dans le vif du sujet...

- Pour le plaisir du jeu ou la curiosité de savoir ce que vous valez vraiment ?

L.C. : Les deux. Nous sommes passionnés par le jeu. Mais notre but est d'être parmi les meilleurs; Nous voulons en débattre pour savoir. Dans les matches amicaux, il n'y a pas le même impact, la même pression qu'en championnat. C'est seulement de la préparation.

- La mésaventure de l'an dernier, à savoir de bons matches amicaux, des recrues convaincantes et un début de saison médiocre, servira-t-elle de leçon ?

L.C. : Toute expérience doit servir, surtout si elle a été très dure. On est jugé quand ça commence vraiment, il est inutile d'être en surrégime avant. Il faut savoir gérer la préparation, où les performances peuvent parfois pâtir du travail. Mais ce qui compte, c'est la compétition.

- Avec le recul, qu'en avez-vous retenu ?

L.C. : Beaucoup de facteurs nous ont été défavorables et la pression est montée avec l'absence de victoires à domicile. Nous avons manqué de réussite et comme à Marseille, la demande est très forte, le doute s'est installé, surtout chez les nouveaux joueurs. C'est la peur de mal faire, un engrenage qui nous a longtemps suivi.

- À travers les performances de Mandanda et Bonnart, on a constaté que ce sont ceux qu'on attendait le moins qui avaient le mieux réussi...

L.C. : Avec la malheureuse blessure de Cédric, Steve n'avait rien à perdre; quant à Lolo, il est toujours à 100%, mais c'est sûr qu'il y avait moins de pression sur eux.

- Cette saison, l'effectif a été modifié, corrigé mais pas chamboulé. C'est un gros avantage ?


L.C. : À mes yeux, c'est primordial. Pour atteindre la Ligue des champions chaque année, il faut passer par cette stabilité. Changer quelques joueurs oui, mais pas sept ou huit. Les résultats en dépendent.

- Lyon mis à part, les équipes qui disputent la Ligue des champions souffrent en championnat. Si vous la disputez pour la deuxième année consécutive, serez-vous mieux armés pour jouer sur les deux tableaux ?

L.C. : L'an dernier, c'est quand la Ligue des champions est arrivée que nous avons atteint une certaine stabilité dans le jeu et les résultats. Notre mauvais départ s'est produit avant. Mi-septembre, nous étions déjà au plus mal. Je crois que nous avons plutôt bien géré les deux compétitions.

- C'est plus dur physiquement ou mentalement ?

L.C. : Mentalement, on trouve toujours la motivation, l'envie de jouer la plus grande compétition, mais c'est dur de gagner le match de championnat qui suit; parce que physiquement, on souffre. Beaucoup de facteurs entrent en jeu, cela dépend aussi de l'adversaire, mais il n'y a pas de règle.

- Et si, avec cet effectif enrichi, vous n'étiez pas titulaire lors du premier match ?

L.C. : Ça peut arriver. Au début, l'entraîneur cherche à mettre l'équipe qui aura le meilleur rendement, en fonction de l'état de forme des uns et des autres. Il est inégal; certains sont plus en forme que d'autres parce qu'ils ont peu coupé. Après un mois de championnat, une équipe se dégagera vraiment, même si tout le monde va beaucoup jouer.

- Ce sont les difficultés qui font avancer, progresser un joueur et une équipe ?

L.C. : Oui, parce qu'on acquiert de l'expérience. Plus l'adversaire est de qualité, plus on grandit individuellement et on permet au groupe d'être plus mûr.

- Modeste M'Bami disait récemment que les nouveaux devraient savoir surmonter des épreuves comme les chants du style "Allez les chèvres!"

L.C. : Bien sûr. Ici, il faut être solide. L'OM, c'est LE club en France. Il suscite tellement d'engouement que la victoire crée l'euphorie. Mais il y a le revers de la médaille si ça ne marche pas. Il faut savoir gérer tout ça. Depuis que je suis là, j'ai tout connu. La dernière place, l'euphorie, les retours, des hauts, des bas. C'est le genre de parcours qui te construit. Mais j'espère que cette saison sera plus régulière.

- Est-ce que l'Euro qui a consacré l'Espagne vous a conforté dans l'idée que l'OM dont le jeu est tourné vers l'avant, est sur la bonne voie ?

L.C. : Le foot, c'est l'équilibre. L'extrême a ses limites. On ne peut pas jouer exclusivement l'offensive ou ne pas attaquer du tout. On voit le beau football de l'Espagne, mais ils défendaient tous, y compris Fernando Torres. Les milieux jouaient volontiers en une touche, mais une fois le ballon perdu, ils se tuaient tous à la tâche pour le récupérer. Et derrière, ils étaient puissants. L'OM n'arrivera pas à atteindre son objectif sur sa seule force offensive. Défensivement, nous avons bien avancé.

- Le Stade Rennais, votre premier adversaire, rate souvent ses débuts de saison. Vous y avez pensé ?


L.C. : Non, parce qu'ils ont déjà eu deux matches officiels en Intertoto. Il y a deux ans, nos deux matches contre Dniepr nous avaient donné le rythme, l'esprit de la compétition. Donc, je ne crois pas trop à ça.

- La manière dont vous aviez perdu là-bas, en janvier, avec un but hors-jeu et une expulsion, ça reste dans l'esprit ?

L.C. : Pas du tout. C'est un tout autre contexte. En plus, avec leur victoire sur Nancy le dernier jour, ils nous ont bien aidé à finir troisièmes; donc, ils se sont repris vis-à-vis de nous, avec le même homme, Mika Pagis.

- Vous avez vécu dans des endroits très différents, comme l'Albanie, Lausanne, Paris et Marseille. Vous sentez-vous vraiment chez vous ici ?

L.C. : Tout à fait. J'entame ma quatrième année, je suis capitaine, il y a une certaine reconnaissance, je m'identifie donc au club que j'aimais quand j'étais gosse, à la région, à la ville. Ça ne signifie pas forcément que j'y resterai toute ma carrière, mais j'ai eu la chance de bien démarrer; c'est idéal. Malheureusement, malgré de bons résultats, nous n'avons encore rien pu gagner. Il est temps de gagner un trophée pour prétendre avoir tout accompli à l'OM.

- Arrivez-vous à avoir une vie tranquille en dehors du foot ?

L.C. : Oui. Il faut savoir être proche des gens, mais établir certaines limites. Si on reste humble, sincère, franc, les gens comprennent. À Paris, il y a plus d'anonymat dans la rue. Ici, on appartient aux gens, c'est extraordinaire. Le foot est un atout majeur. Nulle part ailleurs en France, on ne trouve cette flamme."


Source: la provence.com
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