Tour préliminaire : pas que des cadeaux pour l'OM
L'OM n'est pas encore en Ligue des champions. Mais la mésaventure vécue la saison dernière par Toulouse, à savoir tomber sur Liverpool, ne peut pas lui arriver. Le tour préliminaire ne sera pas un obstacle insurmontable. Mais pas forcément une promenade de santé. En effet, les points accumulés ces dernières saisons sur la scène européenne, permettent aujourd'hui au club marseillais de pointer au sixième rang des équipes qui disputent le tour préliminaire.
L'OM sera donc "protégé", comme en 2003, et évitera Arsenal, Barcelone, la Juventus, Liverpool, Schalke 04 ou le Celtic. Il restera malheureusement quelques clubs, classés au-delà de la seizième place et qui ne seront des cadeaux pour personne : l'Atletico Madrid, Galatasaray, le Dynamo Kiev. A moins qu'il y ait quelques surprises, au deuxième tour, et que des clubs classés dans la première moitié du tableau, comme Anderlecht, Bâle, Fenerbahce, le Celtic ou Panathinaikos ne soient éliminés par le Dinamo Zagreb, Bratislava ou Göteborg et que cela fasse remonter d'un rang l'Atletico, 17e. Pour Kiev, 20e ou Galatasaray, 21e, c'est quasiment impossible.
On peut se consoler en se disant qu'en contrepartie, aucun de ces clubs-là ne souhaite rencontrer l'OM. Les Néerlandais de Twente (qui ont tout de même devancé l'Ajax) ou les Portugais de Guimaraes (qui ont fini devant Benfica) seraient des adversaires plus abordables. La confrontation la plus sympa du lot serait finalement celle qui permettrait à Éric Gerets de retrouver le Standard de Liège, champion de Belgique, qui entre au troisième tour comme l'OM et pointe au 25 e rang dans la hiérarchie.
Si l'on se fie au palmarès, le club français qui dispute le tour préliminaire se qualifie plus d'une fois sur deux. Sept qualifications pour quatre éliminations, en onze éditions. Quatre éliminations, soit deux humiliations, (Metz contre Helsinki et Lyon face à Maribor), une tout à fait logique, (Toulouse contre Liverpool) et une autre qui aurait pu être évitée (Monaco victime du Betis Séville). Une chose est certaine: pour l'OM, il est hors de question, en août 2008, de rater son départ, comme en août 2007...