La place d'Albert Emon

Pape Diouf coupe court aux rumeurs

Interrogé par la chaîne Infosport, Pape Diouf a coupé court lundi soir à l'hypothèse selon laquelle « José Anigo et Michel Flos pourraient, en cas de départ d’Albert Emon, assurer l’intérim au poste d’entraîneur », publiée dans L’Equipe, lundi matin. « Quand je vois qu'on nous projette sur le devant de la scène le duo Anigo-Flos, cela me fait doucement sourire. Il n’a jamais été question de cela, pas une seule fois dans nos discussions, d’un remplacement qui serait constitué par ce duo. C'est, au mieux, une fausse information », a répondu le Président olympien. Plus tôt dans la journée, José Anigo lui-même avait également formellement démenti dans une dépêche de l’AFP.

Anigo : "Je serai pas l'entraîneur"

Interrogé sur RMC Info sur les rumeurs qui le renvoie à la tête de l'équipe olympienne en cas de départ d'Albert Emon, José Anigo a tenu à être clair : "J'ai un peu de loyauté, pour ne pas dire beaucoup. Ecoutez moi bien : je ne prendrais jamais la place à Albert même si on me le demandait" assure le directeur sportif de l'OM.

"Je ne sais pas d'où ces rumeurs sortent mais ce n'est pas la réalité. Je ne serais pas l'entraîneur de l'OM si Albert devait partir pour quelques raisons" insiste Anigo.

En clair, si Albert Emon démissionnait ou était limogé après de nouveaux revers cette semaine (face à Besiktas et/ou à Auxerre), l'OM devrait se tourner vers une solution externe pour trouver son nouvel entraîneur.

Décidemment chaque interview est différente car voici ce que déclare Anigo, alors qui croire et où est la vérité?

Anigo : «Le terrain me manque»

Secoué par une crise, Marseille, au plus mal en championnat, laminé par Toulouse au Vélodrome samedi (2-1), se trouve déjà dans une situation critique. Son entraîneur, Albert Emon, est sur un siège ejectable et les rumeurs pour son éventuelle succession vont bon train. Pape Diouf, le président du club olympien, pourrait ne pas avoir besoin d'aller chercher très loin pour lui trouver un remplaçant. Dans France Football à paraître mardi, José Anigo ne cache son envie de retrouver le terrain : «Le terrain me manque de plus en plus. Je ne m'en cache pas. Désormais, je suis mûr pour rebondir. Si l'opportunité se présente, je ne la laisserai pas passer». S'il déclare également ne pas pousser Albert Emon vers la sortie, le directeur sportif de l'OM le place tout de même devant ses responsabilités : «Albert peut très bien un jour décider de lui-même de s'en aller, comme moi je l'avais fait moi-même (novembre 2004). C'est d'ailleurs Albert qui m'avait remplacé. Je ne lui en avais pas voulu, bien au contraire».

Ouais étranges toutes ces déclarations au même moment et contradictoires. Comme on dit "pas de fumée sans feu", donc je pense qu'effectivement si l'OM échoue demain on verra le retour de Anigo sur le banc.

voilà une déclaration d'Anigo dans la Provence d'aujourd'hui

Merci poue l'article !

En tout ce qui est sûr c'est qu'Albert est sur un siège éjectable à tout moment!

nous seront fixé ce soir pour la suite de la saison pour Albert!
Il semblerait d'après le phocéen que Metsu est refusé la place d'Emon à cause de son engagement

Voici l'article parue sur l'équipe.fr :

Metsu dit qu'il ne viendra pas


Dans des déclarations faites à des journalistes et relayées mardi par l'Agence France Presse, Bruno Metsu a indiqué avoir décliné une offre de l'Olympique de Marseille. Pressenti pour succéder à l'entraîneur Albert Emon, sur la sellette après une série de mauvais résultats de l'OM en championnat, le technicien français a l'intention de demeurer sélectionneur des Émirats Arabes Unis.

«Je suis tenu par mon contrat comme entraîneur de la sélection des Emirats arabes unis jusqu'en juin 2010», a réaffirmé Metsu, ajoutant: «J'ai reçu des offres de plusieurs clubs européens, dont celui de Marseille, et je les ai toutes refusées». C'est la deuxième fois que l'ancien sélectionneur du Sénégal, proche de Pape Diouf, avorte son arrivée sur le Vieux Port. «Je serais honoré d'entraîner l'OM, un des grands clubs de France et d'Europe, réaffirme-t-il, mais mon engagement avec la fédération émiratie m'impose de poursuivre ma mission avec la sélection des Emirats, d'autant que celle-ci va disputer dans quelques jours (NDLR, le 8 octobre) son premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, contre le Vietnam. Les médias français m'ont déjà présenté comme le successeur d'Albert Emon et ont laissé entendre que le président de l'OM, Pape Diouf, était venu à Dubaï pour finaliser un contrat. Ce n'est pas le cas. Il ne s'agit que de simples contacts».


Les noms de Lacombe, Halilhodzic, Fernandez et Durand circulent


Le secrétaire général de la fédération émiratie, Mohammad Ben Dokhan, a confirmé ces contacts. «Metsu a reçu une offre française, qu'il a refusée. Il nous en a informés». Le nom du futur entraîneur de l'OM pourrait être connu mardi, même si le prochain match du club phocéen n'a lieu que dans huit jours, à Liverpool en Ligue des champions. Pape Diouf et Louis Acariès, ami proche de l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus, auront une réunion ce soir à 18 heures, à l'issue de laquelle le président marseillais choisira, ou pas, d'écarter officiellement Albert Emon. En attendant, celui-ci a normalement dirigé la séance, mardi, selon le service communication du club phocéen.
Le refus de Metsu, vraisemblablement lié à une impossibilité de boucler l'affaire sur le plan financier, oblige Pape Diouf à chercher une autre solution, José Anigo n'envisageant toujours pas de succéder, même temporairement, à son ami Albert Emon. Une autre piste interne pourrait mener à Jean-Philippe Durand, membre de la cellule recrutement du club. Des approches indirectes ont eu lieu vis-à-vis de Guy Lacombe et Vahid Halilhodzic, même si celui-ci a préféré nier, lundi soir sur L'Equipe TV, avoir eu des contacts avec le club olympien. Le nom d'un autre ancien entraîneur du Paris-SG, libre de tout engagement, circule à nouveau autour de l'OM. C'est celui de Luis Fernandez, qui avait déjà failli succéder à Abel Braga en 2000, juste avant son retour dans le club de la capitale. Enfin Jean Tigana, ancien joueur de Marseille, qui a quitté Besiktas en mai dernier, nous a indiqué ce matin par téléphone qu'il était «en vacances». Il n'a pas prévu de rentrer en France avant samedi.

Pfff moi ca m'énerve, j'espère q'on va en savoir plus demain, je me trouve dans le même état d'esprit que lorsque que j'attendais l'annonce officiel du transfert de Cissé. Ca me soul d'attendre et de ne pas savoir!

restera ou restera pas grrrrr !!!!!

Il n'y aura pas eu longtemps à attendre, c'est fait : exit Albert Emon et place à Eric Gerets. Perso, jamais entendu parler mais bon il a entrainé le PSV Eindhoven et Gallatasaray donc ce n'est pas un novice et il a une expérience européenne. Si il pouvait apporter au club ce qu'un autre belge avait apporté il y a 15 ans, ce serait top. A suivre...

OFFICIEL : ERIC GERETS NOUVEL ENTRAINEUR DE L'OM
25/09/07 - Eric Gerets
Info OM.net : La direction de l'OM a pris mardi soir la décision de confier la direction de l'équipe première à Eric Gerets.

« C’est une décision difficile à prendre au regard de l’amitié qui nous lie à Albert Emon et du travail accompli » nous a confié Pape Diouf.
« Nous l’avons mûrement réfléchie et ce n’est pas sans tristesse que nous la prenons. Mais Albert connaît trop bien le club pour ne pas comprendre notre décision. Et je souhaite qu’il continue à apporter au club sa passion et son expérience comme il le fait déjà depuis tant d’années », a poursuivi le Président de l’OM.
« L’équipe a aujourd’hui besoin d’un nouvel élan. Eric Gerets est l’entraîneur qui peut nous l’apporter tout en s’inscrivant dans la continuité du travail important réalisé par la direction sportive depuis près de trois saisons. Son expérience et son parcours, aussi bien en Belgique, au Pays-Bas, en Allemagne ou en Turquie, sont des atouts qui aideront notre club à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés », a conclu le Président olympien.

Éric Gerets (53 ans) est né à Rekem (Belgique). Il s’est tout d’abord illustré sur les terrains, au poste de défenseur. Ses performances lui ont valu d’être un des internationaux belges les plus capés et de disputer plusieurs Coupes du Monde. Il a remporté de nombreux titres dans son pays (voir ci-dessous), mais également avec le PSV Eindhoven avec qui il fut couronné 6 fois champion des Pays-Bas tout en enlevant la Coupe des Champions en 1988.
Il a ensuite, en 1992, embrassé la carrière d’entraîneur. Dans un premier temps en Belgique, avec de nouveaux titres à la clé, puis aux Pays-Bas, en Allemagne, et enfin en Turquie, à Galatasaray. Club qu’il a quitté en mai dernier, son palmarès nanti d’un titre de champion en 2006.

Moi non plus jamais entendu parler de ce monsieur là, voilà ben maintenant attendons de voir s'il a un remède à nos maux !!!!
Je suis triste pour Albert mais malheureusement le couperet était trop proche !!!!

J ai appris ça aujourdhui au taff , tu parles d une nouvelle j etais deçu qu ils prennent une decision aussi rapidement car c est un tres bon entraineur , ... juste blazée...

il faut vraiment qu"ils n'aient pas eu bcp de choix pour nous sortir cet entraîneur que personne ne connaît (mon père se rappelle de lui comme d'un joueur avec un fort caractère et qui a eu des ennuis avec la justice !) attendons de voir, mais si les problèmes viennent de l'entente des joueurs, c'était un psy qu'il fallait recruter.

.....

Voici quelques mots du nouvel entraîneur :

«Heureux et motivé»

Disponible et jamais avare de plaisanteries, Eric Gerets est arrivé à Marseille jeudi pour diriger son premier entraînement dans l'après-midi. Fier de la confiance qui lui est faite, le Belge n'est impressionné ni par la pression ni par le travail qui l'attend.


Pour quelles raisons avez-vous accepté de devenir l'entraîneur de l'OM ?
Eric Gerets : Pape Diouf voulait m'avoir et il croit dans ma capacité à remonter l'équipe. Je vais donc essayer de voir ce qu'il est nécessaire de faire pour améliorer les choses et obtenir le même résultat que l'année passée (NDLR, l’OM avait terminé 2e de Ligue 1).

Que connaissez-vous de l'équipe ?
Eric Gerets : Eh bien j'espère que la conférence de presse ne va pas durer trop longtemps car j'ai les cassettes des neuf premiers matches de la saison à regarder ! Ensuite, je saurai tout de cette équipe pour bien préparer le match à Liverpool. Je sais aussi que, comme à Galatasaray où j'ai passé deux ans, il y a beaucoup de gens qui soutiennent le club, il y a une grosse ambiance, et le public est même plus nombreux à Marseille. La seule chose qui n'est pas pareil c'est la position au classement. A moi d'aider l'équipe à l'améliorer. C'est une grande responsabilité que j'ai sur les épaules mais je suis heureux d'être là et très motivé.

Quelle va être votre méthode ?
Eric Gerets : Je suis un entraîneur qui parle beaucoup, ma porte est toujours ouverte. Au début, c'est toujours pareil, les joueurs hésitent à venir me voir. Après, au bout d'un moment, ils font tous la queue devant mon bureau ! Je vais les défendre au maximum devant la presse mais je serai aussi exigeant, sur la discipline de jeu par exemple. Je ne suis pas un tyran, loin de là, mais j'attends un respect réciproque et surtout, il faudra jouer en équipe. Ceux qui ne le feront pas auront des problèmes avec moi. Le foot est un sport collectif.

Avez-vous une préférence pour un système tactique ?
Eric Gerets : J'aime jouer offensivement dès que possible, je préfère jouer haut car on ne peut marquer des buts que si on est dans le camp adverse. Mais le système tactique dépend des joueurs. J'aimerais jouer en 4-4-2 avec un n°10 derrière les attaquants, mais si les joueurs sont mieux en 4-2-3-1 on s'adaptera.

Avez-vous prévu de resserrer les liens du groupe aussi en dehors du terrain, cela vous paraît-il important ?
Eric Gerets : Disons qu'il y a certaines choses qui me choquent, mais ce n'est pas propre à l'OM, c'est pareil dans tous les clubs français. Par exemple, si on a deux entraînements dans la même journée, l'équipe ne mange pas ensemble. Pour moi, c'est incompréhensible ! Je trouve cela plus professionnel de rester en groupe après l'entraînement du matin, de manger, de laisser les joueurs se reposer et d'attaquer l'entraînement de l'après-midi. Mais je ne veux pas tout changer. On en discutera avec les joueurs.

A part regarder des cassettes, allez-vous demander à Albert Emon de vous donner des indications sur l'équipe ?
Eric Gerets : Oui, je pense. Je tiens d'ailleurs à le remercier car il m'a fait passer le message qu'il était prêt à m'aider si j'en avais besoin. Je trouve que c'est très gentil de sa part.

Vous n'êtes pas très connu des Marseillais, cela peut-il être un avantage ?
Eric Gerets : Je ne sais pas, mais si je suis autant dans les journaux que ces deux derniers jours, ils vont me connaître très vite !

Pape Diouf a affirmé qu'il aurait pu vous ramener sur son dos s'il avait fallu. Une plaisanterie pour dire qu'il a vraiment confiance en vous mais n'est-ce pas déjà vous mettre aussi beaucoup de pression ?
Eric Gerets : En tout cas, vu l'état de son dos, je ne sais pas si cela aurait été bon pour ma santé ! Je sais bien qu'il y a de la pression, mais si je n'en avais pas voulu, j'aurais entraîné un petit club avec 2000 ou 4000 supporters. Ou alors je serais parti en Arabie pour d'autres raisons. Je sais bien que vous autres, les journalistes, allez me mettre cette pression. Mais j'ai déjà passé deux ans en Turquie alors je connais ça.

bienvenue à toi eric en esperant que tu nous redonneras du baume au coeur

Comme quoi, certains joueurs souhaitaient peut-être le départ d'Albert Emon...

Un manque de décence chez certains (source : lephoceen.fr)
Le 29/09/2007 à 10:20

Samedi dernier à l'issue de la défaite à Auxerre, alors qu'Albert Emon savait que ses heures étaient comptées, il y avait de l'abattement dans le vestiaire marseillais. Mais pas forcément chez tous les joueurs...

En effet, le quotidien l'Equipe révèle que notamment Djibril Cissé n'a pas hésité à demander à José Anigo de pouvoir se rendre sur Paris où il avait une soirée le soir même... Certains de ces coéquipiers étaient d'ailleurs également partants pour cette fameuse soirée... Une attitude qui a eu du mal à passer du côté de la direction olympienne.

Mercredi, alors qu'Emon venait d'être remercié, les joueurs "chahutaient" dans le vestiaire de la Commanderie comme si de rien n'était. Emon, Cuperly et Anigo se trouvaient à quelques mètres de là dans le bureau des entraîneurs. José Anigo raconte dans les colonnes de France Football : "C'était surréaliste. Parfois, j'ai vraiment du mal à comprendre les joueurs. A quoi sert de répéter avec des trémolos dans la voix "on va se battre pour Albert" si ce n'est même pas pour faire preuve de davantage de décence en pareil cas ?"...

c'est évident qu'ils ont un discours en interview et une attitude autre quand ils sont seuls, en tout cas je ne vois pas ce qu'ils avaient à gagner avec le départ d'Emon, au contraire Geretz est en train de resserer les boulons, ça va leur faire bizarre

C'est clair que ça va les changer car je crois qu'Albert était peut-être trop gentil et trop "coulant". Moi non plus je ne vois pas l'intérêt que certains pouvaient avoir à pousser Albert vers la sortie mais au vu de leur attitude (sur le terrain mais aussi en dehors apparement) on peut vraiment se poser la question.

Moi aussi je me pose la question...
Tous les joueurs voulaient se battre pour qu'Albert reste entraîneur. Mais quand on voit le match contre Auxerre, on se demande où était passé leur volonté. On aurait dit qu'ils faisait exprès de ne rien faire sur le terrain.
Quand on entend dire après qu'ils se marrent alors qu'ils viennent juste d'apprendre le retrait d'Albert Emon, ça laisse perplexe...