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 "Je le veux, ce titre"

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elo
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MessageSujet: "Je le veux, ce titre"   "Je le veux, ce titre" EmptyDim 12 Avr 2009 - 16:15

Voici une interview de notre cher capitaine dans l'Equipe de ce jour... Bonne lecture !

« Je le veux, ce titre»
LORIK CANA, le capitaine de l’OM, clame l’ambition de tout un club à huit journées de la fin.

LENDEMAIN DE DÉFAITE à la Commanderie.
Lorik Cana s’attarde. Le décrassage est terminé depuis un long moment quand le capitaine revient à notre rencontre. L’Albanais n’a quasiment pas dormi la nuit précédente, avec un retour à quatre heures du matin. Il ressent une douleur à une épaule. Mais ne se défile pas. Casquette sur la tête, look cuir et barbe de trois jours, le capitaine n’aime pas s’apitoyer sur son corps meurtri. Il avoue seulement sa tristesse ukrainienne (0-2 à Donetsk en quarts de finale aller de la Coupe de l’UEFA).« Si on est éliminé, ce sera une grosse déception mais ce n’est pas insurmontable. L’équipe qui gagne notre quart de finale ira certainement au bout. » Avant d’y songer, il y a le Championnat de France. L’objectif prioritaire.

LA MÉTAMORPHOSE EN 2009.
« Brandao a fondamentalement changé le front de l’attaque. Il est usant. Quand on voit son pressing pendant quatre-vingt-dix minutes, ça facilite le travail collectif car chaque ligne évolue plus près de l’adversaire. Un équipier ne peut pas rester nactif en le voyant. Des buts, on savait qu’on en marquerait tout le temps mais on n’était pas formaté pour ne pas en rendre : cet état d’esprit a tout changé. On a la chance d’avoir à notre tête un grand compétiteur, très ambitieux (Gerets) et les joueurs prennent conscience que de belles choses peuvent arriver. On nous demande beaucoup car on peut beaucoup. L’OM est aujourd’hui à sa place tout en haut.

LE TITRE.
Finir deuxième serait unesortede mission accomplie : on se serre la main, on se dit merci et au revoir. Mais quand on porte ce maillot en France, c’est pour être premier. On possède déjà 58 points alors qu’on a fini à 64 (à 17 points de Lyon en 2007), 62 (à 17 pts de l’OL en 2008) et 60 (à 24 pts de l’OL en 2006), les années passées. Il y a un fossé et on possède cette sensation qu’on lutte pour le sacre. Ça change tout intérieurement et au bout d’un moment, ça va passer. Si Lyon reste le favori, clairement, je le veux ce titre. Et franchement, il se passe quelque chose. Il y a un vent porteur, une folie qui s’empare de l’équipe mais il faut avoir la maturité nécessaire pour se dire que rien n’est acquis.


SA PROGRESSION ET SON AVENIR.
J’énerve parfois Gerets quand je cours sur le terrain... Il voudrait que je reste plus en place. Mais il doit comprendre pourquoi je le fais et c’est pour ça qu’il ne me dit rien (sourire). J’étais très performant dans ma manière stéréotypée de jouer mais le coach veut que j’élargisse ma panoplie, dans la gestion du match, dans la vitesse de jeu, je dois prendre des initiatives sans dépasser mes compétences. Gerets m’a aussi donné des conseils dansmon rôle de capitaine. Quand la discipline ne fonctionne pas sur le terrain, le premier vers lequel il se retourne, c’est moi (rire)... Je suis un relais. J’essaye surtout d’être le premier exemple : je ne serai jamais le meilleur à tous les matches mais je ne serai jamais le plus mauvais ! Je ne réfléchis pas à mon avenir mais je regarderai si ça va dans le sens que je souhaite en fin de saison. Si un challenge se présente, je ne ferme pas la porte mais pour l’instant, mon destin est lié à celui du club.

HATEM ET JULIEN.
Je suis très proche d’Hatem (Ben Arfa). Il est très gentil, il est énervant, très énervant même, et très naïf. Insouciant. Maisavec tous les défauts qu’il a, je ne sais pas pourquoi, je l’aime beaucoup ! (Il insiste.) Vraiment. Il a eu des jokers que beaucoup n’ont pas eus ici. Avec lui, ma patience est beaucoup plus grande qu’avec d’autres. C’est lié aussi à son niveau : j’ai envie d’en tirer le maximumcar il peut nous faire gagner. Il l’a réussi parfois mais pas assez. Après le match à Donetsk, je lui ai dit : « Si tu as la chance que le coach te fasse jouer contre les Ukrainiens au retour, tu vas nous qualifier ». Alors, j’espère que le coach va le faire jouer et qu’Hatem va tenir sa parole car il m’a répondu : « T’inquiète pas... » Dans ce
groupe, j’ai aussi mon acolyte, mon frérot, Julien Rodriguez. On est un peu comme un couple.

GRENOBLE.
Je ne sais pas si c’est le meilleur adversaire pour rebondir mais il va conditionner notre retour en Coupe de l’UEFA (jeudi). Si on ne gagne pas, on a de grandes chances de ne pas passer ensuite... Et on sera encore plus sous pression pour les deux matches à l’extérieur qui suivent (Lorient et Lille). D’ailleurs, après Lille, beaucoup de choses seront éclaircies. J’aime cette pression car dans ces moments-là, tout Marseille donne le eilleur. Grenoble, j’ai envie d’y être. Les Marseillais seront derrière. Avec un seul impératif : la victoire. »
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