Petite interview du capitaine avant la rencontre face au Shakhtar Donnetsk :
Malgré les récents succès de l’OM à l’extérieur à Paris et Saint-Etienne, le capitaine olympien reste sur ses gardes avant d’affronter le Shakhtar Donetsk, équipe méconnue mais solide.
Lorik, l’histoire européenne de l’OM commence à être belle et elle pourrait l’être encore plus…
Nous sommes arrivés en quart de finale. Pour nous, quand nous sommes entrés dans cette compétition, l’objectif est d’aller en finale. Nous avons réussi à battre deux adversaires coriaces lors des tours précédents. Maintenant, c’est le plus difficile qui nous attend pour aller jusqu’au bout.
Selon vous, le Shakhtar est-il le club le plus compliqué à affronter dans ces quarts de finale ?
C’est une équipe qui a de gros moyens financiers et qui a pu attirer beaucoup de très bons joueurs. Elle a donc le niveau des très bonnes équipes françaises. Elle joue chaque en année dans la plus grande compétition européenne. Cela force le respect et nous met en vigilance maximum. Dans les équipes qui restent en course dans la compétition, une équipe comme le Shakhtar, qui une grande expérience en Europe, est peut-être l’adversaire le plus difficile à jouer. Si on passe ce tour, on aura réussi une belle performance.
Avec les récents succès de l’OM, craignez-vous un excès de confiance ?
Le Shakhtar n’est pas le plus grand nom du football européen mais c’est une équipe de grande valeur notamment grâce à son expérience en Champions League. Ce n’est pas une équipe à prendre à la légère. Tout le monde sait que ce sera difficile et nous les premiers.
Vu l’ordre des matches, le Shakhtar tentera de se mettre à l’abri ou du moins de gagner à l’aller. A quel genre de match vous attendez-vous ?
Ils vont tenter de faire la différence mais nous restons très solides à l’extérieur. Les deux équipes vont jouer pour gagner. Pour eux, il est important de gagner à l’aller car ce sera difficile pour eux au stade Vélodrome. Mais nous ne sommes pas là pour défendre ou fermer le jeu. On va jouer comme on sait le faire, pour le moment ça marche, on va donc continuer.
Que vous a appris Brandao sur cette formation dans laquelle il évoluait il y a encore quatre mois ?
Le Shakhtar a beaucoup d’ambitions, elle veut devenir une équipe capable de concurrencer Kiev sur le plan national et continental. Elle veut s’affirmer et monte en puissance. Il y a une grande colonie brésilienne avec de très bons joueurs. Il nous a beaucoup appris sur cette équipe et sur ses joueurs. Il nous a parlé de l’atmosphère et de l’ambiance du stade mais aussi de la façon de jouer de cette équipe. On a vu des vidéos des matches du Shakhtar, on a vu leurs habitudes. On va faire en sorte que cela nous serve jeudi soir.
Selon Mircea Lucescu, l’équipe qui passera ce tour ira en finale. Etes-vous d’accord avec lui ?
Il reste deux adversaires et deux confrontations en aller-retour. Si on a la chance de passer ce tour, il y aura encore un adversaire difficile : on connaît Paris et Kiev est devant Donetsk au championnat. Nous avons les moyens d’aller en finale mais le Shakhtar a battu Barcelone, ce ne sera donc pas aisé.