Lyon-OM [16e de finale]

Coupe de France : l'OM ira à Lyon mercredi

Lyon s'est logiquement imposé 6-0 face aux amateurs de Concarneau (CFA2) pour le 32e de finale de coupe de France. Boumsong a ouvert le score pour les Lyonnais alors que Mounier s'est offert un doublé ; Delgado, Keita et Piquionne, eux, ont corsé l'addition en fin de match. L'OM se déplacera donc à Gerland ce mercredi, à 20h45, pour le compte des 16es. Pour rappel, les Olympiens avaient annoncé lors du tirage au sort leur préférence pour la capitale des Gaules.
Le match sera retransmis en direct sur France 2, le mercredi 28 janvier (20h45).

OL-OM (CdF) : Les arbitres

Laurent Duhamel sera l’arbitre central de ce seizième de finale entre Lyon et Marseille, mercredi 28 janvier à 20h45 sur la pelouse de Gerland. Il sera assisté par son frère, Stéphane Duhamel, et Eric Dansault. Jérôme Auroux officiera en tant qu’arbitre remplaçant.

Le onze contre Lyon se dégage.

C'est de nouveau sous la pluie que les Olympiens ont repris l'entraînement ce lundi matin sur les terrains de la Commanderie. Lorik Cana, Charles Kaboré et Mamadou Niang sont absents.

Le reste de l'effectif, après des petits jeux de ballons, dispute une opposition en vue du match Lyon-OM de mercredi. Une équipe titulaire se dégage avec Brandao et Koné en attaque. Dans les buts des "remplaçants", à noter que Riou a été remplacé par Négopodov durant l'opposition.

Equipe des titulaires possibles : Mandanda - Bonnart, Zubar, Hilton, Taiwo - Cheyrou, Ziani, Zenden, Valbuena - Brandao, Koné

Equipe des remplaçants : Negopodov - Mears, Civelli, Rodriguez, M'bow - Kstric, M'bami, Ben Arfa, Dennoun - Wiltord, Samassa

Le groupe olympien

Erik Gerets a communiqué le groupe des 18 olympiens pour le match à Gerland mercredi (20h45). Wiltord fait sa première apparition dans le groupe.

Gardiens : Mandanda, Riou
Défenseurs : Bonnart, Taiwo, Hilton, Zubar, Civelli, Rodriguez, Mears
Milieux : Cheyrou, Ziani, Zenden, Valbuena, Ben Arfa
Attaquants : Koné, Samassa, Brandao, Wiltord

Wiltord : «Ca va être un grand match»

Lyonnais pendant trois saisons, la dernière recrue olympienne, Sylvain Wiltord, explique ne garder que «de bons souvenirs» à l’OL mais il prévient : «Maintenant que je suis Marseillais, on va aller chercher la qualification à Lyon.»

Comment se passent tes premiers pas avec le groupe olympien ?
Il me manque encore un petit peu de physique même si j’ai suivi la préparation avec Rennes. Il me manque surtout des matches et du temps de jeu. Mais j’ai vraiment été bien accueilli par les autres joueurs. C’est un réel plaisir et on va essayer d’aller au bout de nos objectifs avec ce bon petit groupe.

Quel est ton sentiment à la veille de retrouver Lyon ?
J’ai passé trois ans à Lyon, ça va me faire chaud au cœur d’y retourner. J’ ai surtout hâte d’y être et de retrouver les terrains.

Que gardes-tu en mémoire de ton passage à Lyon ?
Je n’ai que de très bons souvenirs de Lyon. Il y avait une très bonne ambiance, de bons joueurs et un bon état d’esprit. J’ai eu la chance de gagner des titres avec ce club. Tout a été parfait pour moi là-bas.

As-tu commencé à appeler tes anciens coéquipiers avant ce choc de coupe ?
Non, non (rires). Je les laisse se préparer tranquillement. Mon grand ami à Lyon, c’est Sydney Govou mais, malheureusement, il est blessé. J’espère quand même pouvoir le voir avant le match. Mais ce sera globalement un plaisir de retrouver tout le monde.

Juninho a dit récemment de toi que tu étais «un joueur exemplaire», ça doit faire plaisir ce genre de compliments ?
Ca me fait plaisir. J’adore le foot, j’adore courir, j’adore le terrain. En dehors j’aime aussi beaucoup rigoler et chambrer mais quand c’est sur le terrain, je prends mon métier à cœur afin de tout faire pour être performant à chaque fois.



A l’époque où tu jouais à Lyon, comment abordiez-vous les matches face à l’OM ?
Assez sereinement car il y a toujours eu de bons joueurs. Mais, on se méfiait toujours de l’OM. On savait que ça allait être à chaque fois un match disputé et très dur. Cette fois, c’est la Coupe, il faut absolument un gagnant et ça va être un grand match. J’ai vu que l’OM réussissait bien actuellement contre Lyon. Maintenant que je suis Marseillais, on va aller chercher la qualification à Lyon.

Tu étais du fameux quart de finale perdu par Lyon au Vélodrome en 2006 (2-1), qu’est ce qui avait fait la différence ?
Les joueurs marseillais avaient fait la différence. Ils avaient beaucoup d’envie même si Lyon en avait aussi. Avec du talent et un petit brin de réussite, l’OM avait su faire la différence, c’est souvent le cas en Coupe. Cette année, on va y aller avec beaucoup de sérieux et d’application pour chercher cette qualification.

Qu’est ce qui a changé à Lyon depuis ton départ ?
Il y a de nouveaux joueurs, des changements de coaches… Ca tourne. Parfois la mayonnaise prend bien, d’autres fois un petit peu moins bien. Cette année, beaucoup disent qu'ils sont un peu moins bien mais je pense que Lyon sera là jusqu’au bout. Mais si ça se passe mal pour eux, on va en profiter !

Sans commentaire!!

j ai regardé un match de mer* hier soir ennuyeux a mourir
des ballons trop vite perdu, je n ai pas vu de defence centrale

Rien à dire!! Je me suis ennuyée devant ma TV

L’OM fait son autocritique

Juste après la rencontre de mercredi, Erik Gerets avouait que «Lyon était meilleur». Jeudi face à la presse, il a approfondi son analyse, notamment au niveau des lacunes de son équipe.


Pris à froid dans une rencontre couperet contre Lyon, les Olympiens n’ont que très rarement mis en difficulté les Lyonnais, sauf en fin de match notamment quand l’OL s’est retrouvé à dix après l’expulsion de Keita. Les hommes de Claude Puel ont effectué un pressing dés le coup d’envoi et après le but précoce de Benzema, la confiance aidant, ils ont privé les Marseillais de ballon. «C’est la première fois que, dans une confrontation directe, Lyon a montré qu’ils étaient plus forts que nous. Dans les autres rencontres, c’était soit l’inverse, soit équilibré comme en décembre dernier en L1. Mercredi, ils ont été plus forts dans tous les domaines. Dans les autres matches, on faisait au moins jeu égal. Si tu parviens à faire circuler le ballon, tu peux les mettre en danger. C’est certainement la meilleure prestation de Lyon contre nous mais également cette saison. Parfois il faut reconnaître quand un adversaire est meilleur sur un match» admet l’entraîneur marseillais.

Après le but, les hommes d’Erik Gerets avaient peur de mal faire et trop de déchet technique n’a pas permis à l’OM de développer correctement son jeu face à un adversaire mis à l’aise par l’avance au tableau d’affichage. «Nous avons fait beaucoup de mauvais choix et de mauvaises passes. Après le but, il n’y avait plus de certitudes dans la circulation du ballon alors que c’est notre force depuis quinze mois. On manquait de confiance, on avait peur de perdre le ballon et donc on changeait moins de côté. Le milieu de terrain axial était trop bas. Il fallait jouer quinze mètres plus haut pour les mettre en difficulté. L’équipe n’a pas été capable de lire le jeu comme elle a été capable de la faire avant» reconnaît Erik Gerets.
L’étau lyonnais a parfaitement fonctionné et a payé en tout début de rencontre. «Lyon a fait un super pressing. C’était difficile de s’en sortir. A chaque fois que nous avions le ballon, il y avait deux ou trois joueurs de Lyon qui étaient là. Et à 1-0 au bout de 90 secondes, ils sont restés en place, ils ont pu venir sur nous quand nous avions le ballon et évoluer en contre avec Benzema», rajoute Karim Ziani.

L’entraîneur olympien pointe donc du doigt un manque de confiance de la part de ses joueurs mais également un manque d’agressivité en comparaison des Lyonnais. «Quelques joueurs n’étaient pas dans le coup et nous avons été surpris par l’agressivité lyonnaise sur le porteur du ballon. Cela ne nous a pas permis d’avoir du temps pour construire et faire circuler le ballon. C’est la plus grosse déception. Nous avons également manqué de lucidité, derrière et dans l’entrejeu, pour être plus dangereux».

Le constat est dur mais réaliste. Les joueurs marseillais semblent avoir retenu la leçon, à trois jours d’un déplacement périlleux à Sochaux où l’OM ne s’est imposé qu’à une seule reprise (2005/06) depuis son retour en première division en 1996/97.