24. Laurent Bonnart

Naissance : 25/12/1979 à Chambreay-lès-Tours
Pays : France
Poste : Défenseur
Taille / poids : 1m71 / 62kg
Meilleur pied : Droit
Arrivée au club : 22/06/2007

Parcours

1997-1998 Tours N - match
1998-1999 Le Mans L2 - 0 match
1999-2000 Le Mans L2 - 13 matchs / 1 but
2000-2001 Le Mans L2 - 33 matchs
2001-2002 Le Mans L2 - 33 matchs / 1 but
2002-2003 Le Mans L2 - 38 matchs / 2 buts
2003-2004 Le Mans L1 - 27 matchs
2004-2005 Le Mans L2 - 36 matchs
2005-2006 Le Mans L1 - 35 matchs
2006-2007 Le Mans L1 - 20 matchs

Palmarés

Vierge

Touché aux adducteurs dans les toutes dernières minutes du match contre l’Ajax Amsterdam au stade Vélodrome, Laurent Bonnart a vu sa saison se terminer de manière prématurée. Victime d’une désinsertion de l’adducteur gauche, le latéral droit de l’OM a depuis débuté une période de repos puis de rééducation. «Ça se remet doucement nous a-t-il confié mercredi matin à la Commanderie. J’ai eu la même blessure il y a deux ans. C’était un cas similaire mais j’avais eu des complications. Je reste tout de même prudent car c’est une blessure grave et longue à soigner. Je suis satisfait de l’évolution en espérant que ça aille dans le bon sens».

Juste après sa blessure, Laurent Bonnart a dû observer une période de repos car la désinsertion avait provoqué un hématome. «Comme ça a beaucoup saigné, l’objectif était d’évacuer tout cela. On est dans la phase terminale. Il faut quinze jours pour que l’hématome se résorbe, il en reste un peu mais ce n’est pas très grave». Désormais, il peut débuter le travail de rééducation. «Aujourd’hui, je suis entré dans une phase de contraction statique pour remuscler l’ensemble. Dans une ou deux semaines, je ferai du vélo et de la musculation. Il faut que je sois patient pour que tout rentre dans l’ordre. Ensuite, je pourrai faire un petit footing».

Titulaire lors de la quasi-totalité des matches de l’OM depuis plus d’une saison et demie, Laurent Bonnart s’est donc retrouvé dans un premier temps au repos forcé. «Quand on est blessés, on se retrouve un peu à part. Mais je relativise, je prends du recul et j’en profite pour faire des choses que je ne pouvais pas faire en temps normal. Il faut trouver du positif dans ces moments-là afin de revenir avec une faim énorme».
Il a également suivi avec attention le parcours de ses équipiers aussi bien en championnat qu’en coupe Uefa. «J’ai suivi les matches à Amsterdam et à Paris devant ma télévision. Je n’avais jamais encore vécu cela, c’est difficile et stressant. Contre Paris, j’étais confiant car le groupe a fourni un très gros travail. Cela prouve que nous ne lâchons rien et que le travail paye. La victoire de Nantes a fait du bien. La première période était difficile mais en seconde mi-temps, on a montré qu’il y avait beaucoup d’envie notamment avec les entrées de Bolo Zenden et Hatem Ben Arfa».

Devant sa télévision contre Paris, l’ancien Manceau a été touché par le message de Steve Mandanda qui lui a dédié la victoire au Parc des Princes. «C’était sympa, Steve c’est mon pote. Quand on est blessé, c’est difficile car même si depuis deux ans j’ai beaucoup joué, en ce moment, j’ai l’impression de ne rien apporter. Les victoires ne m’appartiennent pas, c’est comme cela que je l’ai ressenti. Alors ce message m’a fait très plaisir».

C’est donc désormais des tribunes ou devant sa télévision que Laurent Bonnart va suivre les matches de ses partenaires. En coulisses, il apportera son envie, son enthousiasme et sa joie de vivre à ses équipiers qui sont encore en course sur deux tableaux différents : le championnat et la coupe Uefa. «Le match à Amsterdam est révélateur de notre état d’esprit. Dans un contexte difficile, nous avons été malmenés, ce qui nous arrive peu souvent à l’extérieur. Cela a été très dur mais nous avons finalement arraché notre qualification. C’est révélateur d’une progression mentale. Avant, nous n’arrivions pas à faire cela sur certains matches. Contre Nantes, on a buté sur la défense pendant toute la première période. En seconde période, on a mis plus de folie et ça a payé».

Le plus beau cadeau que pourraient lui faire ses camarades de vestiaires seraient d’atteindre les objectifs fixés par le club en début de saison avec pourquoi pas en prime un trophée. «Quand on répète des matches de qualité comme contre Paris, Nantes ou l’Ajax, on grandit individuellement. Chaque joueur prend confiance et s’arme de nouvelles choses. C’est comme cela qu’une équipe grandit. Aujourd’hui, l’OM est une bonne équipe. C’est dans cette philosophie que le club doit avancer et nous sommes en bonne voie» conclut-il.