« Pas le droit à l’erreur »
A deux semaines du coup d’envoi de la saison, l’Olympique de Marseille entre dans la dernière phase de sa préparation. Et comme le rappelle le capitaine Lorik Cana, il faudra très vite être dans le bon rythme.
Lorik Cana, comment se passe la préparation ?
On a repris très tôt pour bien préparer le Championnat et surtout ne pas rater le premier match de Ligue des Champions. On n’a pas le droit à l’erreur. Et sur ces deux matchs, il faudra répondre présents (Ndlr : l’OM va disputer un tour préliminaire).
Quel est le programme justement avant le coup d’envoi de la saison ?
On a fait un gros travail de fond pour se créer de bonnes bases physiques. On doit maintenant changer de phase de travail. On approche du début de Championnat alors on va plus travailler la tonicité, la vivacité et le ballon. Plus le temps passe et plus on trouve des repères.
Votre genou vous fait-il toujours souffrir ?
Ça va mieux. Il a fallu digérer la charge de travail qui a été conséquente. On a eu de la « bonne fatigue » physique et je suis resté quelques jours au repos. Mercredi, je n’ai joué qu’une mi-temps à Cannes (Ndlr : victoire face à Monaco 3-1 en amical) pour éviter un pépin.
« A Marseille, les choses vont très vite »
Et ne pas rater le début du Championnat…
C’est primordial de bien commencer la saison. Un bon début de Championnat ne fait pas tout mais cela conditionne la suite. Et à Marseille, les choses vont très vite dans un sens ou dans un autre. En réussissant un bon début, on se donne de bonnes chances de faire une belle saison. On sait aussi que le match de Ligue des Champions est lourd en enjeux pour les joueurs et le club. Alors forcément, on s’y prépare gentiment.
Comment se passe l’adaptation des nouveaux joueurs ?
On apprend à les connaître et à communiquer pendant les matchs. Les anciens sont à l’écoute des nouveaux. On essaye de les mettre dans les meilleures conditions pour qu’ils se sentent au mieux dans le groupe et dans le club. On sait que de c’est important pour leur avenir et leurs performances. On a tous à y gagner en plaçant tout le monde dans une bonne ambiance. Ici, il faut également répondre aux critères d’un joueur de l’OM et aux sollicitations. C’est pour ça qu’on essaye de les aider au maximum. Mais pour tous les nouveaux, ça se passe bien en ce moment.
Même avec Hilton, qui en 2006 avec Lens, avait privé l’OM d’une victoire en simulant un pénalty qui vous avait valu une expulsion ?
(Sourire) On n’a pas trop parlé de ça. Je ne peux pas en vouloir à un joueur d’avoir fait quelque chose pour faire gagner son équipe. Moi, je fais la même chose et ce n’est pas un problème ! Après, on peut commenter les décisions prises derrière par les instances. Prendre un match de suspension pour ça, ce n’est pas grand chose. Mais si on en prend cinq ou six… Je réfléchirais à deux fois avant de le faire.